Prédications
Avant cette pandémie, nous nous sommes habitués, pour la grande majorité d’entre nous, à ce que la médecine nous offre de suite un médicament pouvant traiter la maladie qui nous saisissait. Confrontés à un dysfonctionnement de notre corps, il nous semblait normal que le personnel soignant ait à sa disposition les moyens nous permettant de retrouver la santé. Les acquis médicaux nous paraissaient si solides que nous nous sentions intrépides, parés pour affronter n’importe quels microbes.
Or aujourd’hui, avec ce nouveau virus pour lequel nous n’avons pas encore de vaccins, nous réalisons que cette intrépidité apportée par le progrès a aussi un revers. En m’inspirant du théologien L. G....
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Paul et Timothée, esclaves de Jésus-Christ, à tous ceux qui, à Philippes, sont saints en Jésus-Christ, aux épiscopes et aux ministres : Grâce et paix à vous de la part de Dieu, notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ ! Je rends grâce à mon Dieu toutes les fois que je me souviens de vous ; je ne cesse, dans toutes mes prières pour vous tous, de prier avec joie, à cause de la part que vous prenez à la bonne nouvelle, depuis le premier jour jusqu’à maintenant. Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous une œuvre bonne en poursuivra l’achèvement jusqu’au jour de Jésus-Christ. Il est juste que j’aie pour vous tous de telles pensées, parce que je vous porte dans mon cœur et que, dans ma condition de prisonnier comme dans la défense et la confirmation de la bonne nouvelle, vous avez tous part à la même grâce que moi. Dieu m’est témoin, en effet, que j’ai une vive affection pour vous tous, la tendresse mêm....
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Quand on pense santé, on pense souvent santé d’un corps individuel que ce soit la santé physique, psychique ou spirituelle. Mais il y a aussi la santé d’un corps collectif, d’un corps social qui peut être parfois un grand corps malade. La pandémie du coronavirus a révélé d’autres maladies déjà là. Une maladie étant dérèglèment d’un écosystème, pour un corps social les symptômes qu’on appelle « crises , sont conséquents à des formes d’économies abusant des humains, des non-humains et des milieux naturels.
Aujourd’hui la crise alimentaire est l’un des symptômes de ces dérèglements. À Naples ceux qui ont encore à manger suspendent des paniers pour secourir cel....
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Si tu vois s’égarer le bœuf de ton frère, son mouton ou sa chèvre, tu ne t’esquiveras pas : tu ne manqueras pas de les ramener à ton frère. Si ton frère n’habite pas près de toi, et que tu ne le connaisses pas, tu recueilleras l’animal dans ta maison, et il restera chez toi jusqu’à ce que ton frère le réclame ; alors tu le lui rendras. Tu feras de même pour son âne, tu feras de même pour son manteau, tu feras de même pour tout ce que ton frère a perdu et que tu as trouvé ; tu ne pourras pas t’esquiver. Si tu vois l’âne de ton frère ou son bœuf tomber en chemin, tu ne t’esquiveras pas : tu l’aideras à le relever.
Deutéronome 22, 1-4 (traduction Nouvelle Bible Segond)
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En effet, ce n’est pas sur nous-mêmes que porte notre proclamation : nous proclamons que Jésus-Christ est le Seigneur, et que nous-mêmes sommes vos esclaves à cause de Jésus. Car le Dieu qui a dit : « Du sein des ténèbres brillera la lumière » ce Dieu-là a brillé dans notre cœur, pour que resplendisse la connaissance de la gloire de Dieu sur le visage du Christ. Mais nous portons ce trésor dans des vases de terre, pour que cette puissance supérieure soit celle de Dieu et non la nôtre. Nous sommes pressés de toute manière, mais non pas écrasés ; désemparés, mais non pas désespérés ; persécutés, mais non pas abandonnés ; abattus, mais non pas perdus ; nous portons toujours avec nous, dans notre corps, la mort de Jésus, pour que la vie de Jésus aussi se manifeste dans notre corps. Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, pour que la v....
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Comme s’accomplissait le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble en un même lieu. Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d’un violent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues leur apparurent, qui semblaient de feu et qui se séparaient les unes des autres ; il s’en posa sur chacun d’eux. 4Ils furent tous remplis d’Esprit saint et se mirent à parler en d’autres langues, selon ce que l’Esprit leur donnait d’énoncer. Or des Juifs pieux de toutes les nations qui sont sous le ciel habitaient Jérusalem. Au bruit qui se produisit, la multitude accourut et fut bouleversée, parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. Etonnés, stupéfaits, ils disaient : Ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans sa langue maternelle ? Parthes, Mèdes, Elamites, habitants de Mésopotamie, de ....
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Une formidable espérance… oui ! malgré nos doutes, Jésus offre l’espérance de l’Esprit saint.
Rassemblés plus par la peur que par la foi ceux qui ont choisi de suivre Jésus, ceux qui ont vus les derniers instants se voient offert l’Esprit Saint. Après les pleurs, les doutes… l’espérance. Dans leur humanité, leurs forces et leurs faiblesses, ces disciples se ressemblent et nous leur ressemblons. Jésus vient à leur rencontre. Il NOUS prend comme nous sommes, là où nous sommes. Il les envoie et il nous envoie à notre tour.
Une porte s’ouvre : celle de la communion fraternelle. Cette porte est celle du temple où, ensemble, nous venons vivre notre foi, ses comb....
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Nous sommes dans le dernier chapitre de l’évangile selon Jean. Après le choc de la crucifixion, les disciples endeuillés reprennent leur quotidien. Ils vont pêcher. Leurs efforts demeurent stériles jusqu’à ce que sur le rivage surgisse une Présence qu’ils ne reconnaissent pas, une présence qui les invite à jeter leur filet à un autre endroit. Ce qu’ils font et la pêche devient abondante.
Lorsque les disciples furent descendus de leur barque et posèrent pied à terre, ils voient là un feu de braises, du poisson posé dessus, et du pain. Jésus leur dit : Apportez quelques-uns des poissons que vous venez de prendre. Simon Pierre monta dans le bateau et tira à terre le filet, plein de cent cinquante-trois gros poissons ; et quoiqu’il y en eût tant, le filet ne se déchira pas. Jésus leur dit : Venez déjeuner. Aucun des disciples n’osait lui demander ....
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Lorsqu’ils approchèrent de Jérusalem et qu’ils furent arrivés à Bethphagé, vers le mont des Oliviers, Jésus envoya deux disciples en leur disant : « Allez au village qui est devant vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée, et un ânon avec elle ; détachez-lez et amenez-lez moi. Si quelqu’un vous dit quelque chose, vous répondrez : « Le Seigneur en a besoin. » Et il les laissa aller tout de suite. Cela arriva afin que s’accomplisse ce qui avait été dit par l’entremise du prophète : Dites à la fille de Sion : Ton roi vient à toi, plein de douceur, monté sur une ânesse, sur un ânon, le petit d’une bête de somme. (Zacharie) Les disciples allèrent faire ce que Jésus leur avait ordonné. Ils amenèrent l’ânesse et l’ânon, sur lequel ils mirent des vêtements ; ....
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Cheminer vers Pâques, c’est assumer et vivre pleinement le paradoxe ultime de notre foi : ce qui nous fait appeler Bonne Nouvelle un messie mort sur la croix, tel un criminel ; ce qui nous fait affirmer que Dieu se révèle à nous, non dans la gloire de sa majesté, mais dans l’ignominie de la croix, la faiblesse d’un homme condamné, rejeté et abandonné de tous. Par la croix, Dieu vient à notre rencontre, il s’abaisse vers notre fragile humanité pour nouer une relation avec chacun de nous.
Pâques marque ce que nous, chrétiens, prêchons, ce que Paul clame dans sa correspondance corinthienne : un Dieu impuissant, fragile, faible. Alors que les juifs réclament des signes de la puissance divine et que les grecs cherchent une connaissance raiso....
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- Ne vous inquiétez pas du lendemain, car le lendemain s'inquiétera de lui-même. À chaque jour suffit sa peine
- L’offrande de la pauvre veuve : seulement et tellement !
- Au cœur de la crise, faire alliance avec une intelligence insondable
- Ninive… une histoire à poursuivre
- Au début, il n'y a pas la dette, mais une remise de dette
- Enfin, après le feu, le son d’un silence subtil
- Des évidences bousculées !
- Un parfum de fraternité !
- Jusqu'à ce qu'ils aient le déclic...
- Une belle histoire !