Les Béguines n’étaient pas que flamandes, mais de Montpellier, et parfois imprégnées de dualisme..

A l’angle du Boulevard de Strasbourg et de l’Avenue de Palavas, devant l’entrée du Cimetière actuel des protestants à Montpellier … Il y avait une fontaine : la fontaine de Préveirargues ou de Lattes. Et près de cette fontaine une recluse béguine qui devait mendier sa nourriture et prier pour les voyageurs qui arrivaient aux abords de Montpellier (ligne 2 du tram aujourd’hui) en vue du couvent des Frères-Mineurs à l’extérieur des murs (qui deviendra le Temple protestant après la Révolution, puis un garage, enfin le Rockstore)… C’était au XVe siècle. Montpellier était une ville encore très riche à cette époque. Cette béguine pas comme les autres s’appelait Catherine SAUVE Catharina Sauba de Thau (en Languedoc)… Elle fut dénoncée et condamnée puis brûlée comme hérétique … Les autres béguines et béguins de Provence et Languedoc exagéraient les positions franciscaines : l’origine du culte et de la légende de saint Roch se rattache à cette spiritualité. Catherine SAUVE témoigne, elle, de quelques relents du dernier catharisme : - Négation de l’efficacité sacramentelle du baptême. - Refus de la hiérarchie catholique depuis qu’elle ne vient plus de Dieu. - Idéalisme radical concernant l’appartenance à l’Eglise (catholique). - Idéalisme radical concernant le baptême. - Refus de la transsubstantiation et de l’adoration. - Refus de la confession. - L’acte sexuel est péché même dans le cadre du mariage. - Refus du purgatoire autrement qu’en cette vie.

Pour lire la suite confer : Michel Jas "Incertitudes les cathares à Montpellier", IEO Béziers 2007, p. 128- 138.

Ou prendre contact avec le pasteur Jas (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.)