Culte Pause du 2 avril 2020 au temple de la  Margelle, Église Protestante Unie de Montpellier et Agglomération.

pauseVous pouvez suivre ce culte en démarrant la vidéo ci-dessous; le déroulement du culte et le texte de la méditation suivent plus bas.

 

Bienvenue

Au cœur du quartier de la Paillade, je vous souhaite la bienvenue pour ce temps de culte.  Après l’ouverture depuis le jardin de la Margelle je le poursuivrai à l’intérieur, dans le temple vide de la Margelle pour des questions pratiques. Mais aujourd’hui ce temps que Dieu nous invite à mettre à part, il est dans chacune de nos maisons.  Car où deux ou trois sont réunis en mon nom – a dit Jésus- je suis au milieu d’eux ; et ce c’est aussi un maintenant. Evidemment pas besoin de vous redire pourquoi ce culte sera un peu spécial et qu’il m’est bien étrange de parler sans vos visages en direct.

Salutation de Dieu

Quoi que vous ayez fait, quoi que vous n’ayez pas fait, vous avez accès à la grâce et à l’amour de Dieu.
Seigneur, merci pour ton invitation. Prépare nos cœurs pour que, même à distance les uns des autres, nous vivions en communauté ce temps où tu nous donnes rendez-vous avec ta parole.

Louange[1]

SEIGNEUR 
Depuis l’aube des temps tu es !
Et ton nom passe dans notre histoire
Comme passe la source au désert.
Depuis l’aube des temps tu es !
Et ton nom résonne de mille noms au creux de nos vies,
Et pour aujourd’hui :
Nom d’avenir
Quand demain se dérobe
Ton nom chaque jour nous invente un chemin!
Béni sois-Tu !

Psaume 81  strophes 1-3-4

  1. Que nos chants joyeux,
    Nos cris d’allégresse
    Jaillissent vers Dieu,
    Le puissant Seigneur
    Qui met sa vigueur
    Dans notre faiblesse.
  1. Dieu nous a donné
    Ce jour d’espérance ;
    Il l’a ordonné
    Pour nous réunir
    Dans le souvenir
    De sa délivrance.
  1. J’entends une voix,
    Une voix nouvelle
    Qui dit : « Lève-toi !
    Redresse ton dos !
    J’ôte le fardeau,
    Je brise ta chaîne.

figuier 1Prière pour déposer nos fragilités et recevoir la grâce de Dieu

Je nous invite maintenant à déposer devant Dieu
nos fragilités et nos défaillances :
SEIGNEUR, notre Dieu…
Trop souvent, trop longtemps,
Nous avons voulu maitriser le temps
Et nous avons perdu la destination
Trop souvent, trop longtemps
Nous avons grandi en connaissances
Et perdu l’intelligence
Nous avons détourné nos compétences
Des sentiers de justice
Trop souvent, trop longtemps
Nous avons perdu ton Souffle dans nos souffles
Et nos vies sont devenues images seulement.
SEIGNEUR, viens à notre secours   Redresse nos vies !

Dieu entend notre appel, Il vient nous libérer et nous dit :
Je viens planter mon temps au milieu de vos pleins
Au milieu de vos illusions je pose ma lumière
Comme une question
J’écarte vos peurs par mon Souffle
Pour vous donner résistance
Je mets ma splendeur dans vos fragilités
Car je vous attends et je vous espère
pour le chant nouveau du monde !

Cantique d’après Dietrich Bonhoeffer.  1ère strophe - Recueil Alléluia  47/23 (p. 754)

Sur nous merveille !  des puissances veillent,
Sans peur nous avançons vers l’avenir ;
Dieu près de nous, de l’aube au soir demeure,
Fidèle chaque jour qui doit venir

Prière avant lecture biblique et introduction au passage biblique

Nous prions
Seigneur, à travers les Ecritures
Tu nous donnes rendez-vous, avec le passage de ta Parole.
Par ton esprit maintenant, fais que notre être tout entier
Attende ta parole comme le veilleur attend l’aube du jour.[2]

Introduction à la lecture biblique et la méditation

Pour cette pause-culte je vous propose de visiter ces paroles de Jésus dans l’évangile de Marc, juste avant le début de sa Passion.Ce sont des paroles qui parlent de vigilance et aussi de printemps avec les jeunes pousses aux branches des figuiers. C’est dans le chapitre 13 de l’évangile selon Marc, les versets 28 à 37. Ces paroles de Jésus qu’on va entendre, font suite à une série d’avertissements, de mauvaises nouvelles mais aussi d’appels à la lucidité. Après une invitation à booster notre courage avec des prophéties cosmiques mais qui ne donnent pas de rendez-vous immédiat, Jésus nous renvoie au présent, vers le printemps de la terre : écoutons 

Lecture biblique:  Marc 13, 28-37 (traduction NBS) :

28 Laissez-vous instruire par la parabole tirée du figuier : dès que ses branches deviennent tendres et que les feuilles poussent, vous savez que l'été est proche. 

29 De même, vous aussi, quand vous verrez ces choses arriver, sachez qu'il est proche, aux portes.

30 Amen, je vous le dis, cette génération ne passera pas que tout cela n'arrive. 

31 Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas.

32 Pour ce qui est du jour ou de l'heure, personne ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais le Père seul.

33 Prenez garde, restez éveillés, car vous ne savez pas quand ce sera le moment.

34 Il en sera comme d'un homme qui, partant en voyage, laisse sa maison, donne autorité à ses esclaves (ses serviteurs), à chacun sa tâche, et commande au gardien de la porte de veiller. 

35 Veillez donc, car vous ne savez pas quand viendra le maître de maison : le soir, ou au milieu de la nuit, ou au chant du coq, ou au matin ; 

36 craignez qu'il n'arrive à l'improviste/ et ne vous trouve… endormis. 

37 Ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez.

 Musique du cantique 31/07 recueil Alléluia

« Des cieux vers nous s’avance un merveilleux vaisseau portant notre espérance… » texte français Pierre Lutz 1975 

 

figuier 2Méditation sur Marc 13, 28-37 

N’étant pas née dans une région de figuiers, depuis que j’ai découvert cette saison où leurs feuilles poussent et s’ouvrent comme de petites mains vertes tendues vers le ciel, je guette ce temps et ce temps qui ne dure pas. Ce temps des feuilles où les fruits sont seulement promesses. Ce temps de l’entre-deux. Ce temps où les branches de figuier dansent là où l’arbre est sorti de terre, car il faut le reconnaître : le figuier est un champion de l’adaptation !

Parfois ses branches sont comme des chandeliers un peu fous, et vont embrasser la terre pour se relever vers le ciel.  Souvent, ses branches s’élancent, énergiques, emportant notre regard vers le haut.  Sans compter l’odeur des feuilles qui n’est pas celle des fruits.

De nombreux figuiers balisent le chemin à côté de la rivière de la Mosson, et j’aime aller « saluer les figuiers » comme je dis. Je suis pleine de gratitude pour ces figuiers juste au bord de chez moi et pour celui au milieu du jardin de la Margelle. J’aimerais partager avec vous cette bénédiction de se laisser instruire par un figuier, en le regardant. 

« Du figuier apprenez la parabole » nous dit Jésus, laissez vous instruire,  alors… laissons nous instruire, laissons nous faire… parce qu’ensuite Jésus nous dira de faire, il nous donnera un impératif : « Veillez ! » Veillez comme veillent les jeunes branches de figuier.

L’effondrement n’est pas la fin

Le figuier au printemps devient parabole au milieu d’un temps de chaos, d’oppressions et de bouleversements en tous genres qui nous est décrit juste avant par Jésus. Je vous invite à reprendre vos bibles chez vous et lire tout ce chapitre 13 de l’évangile de Marc.

Donc, juste avant le figuier comme parabole, Jésus énumère des détresses et des épreuves : elles sont nombreuses, compliquées, mondialisées. Elles révèlent des tas de dysfonctionnements dans les relations humaines. Il n’y manque que la pandémie d’un virus. On y sent l’invasion de la peur, on entend des effondrements successifs auxquels on n’est pas préparé.

Et, au sommet de la crise, la confusion arrive avec les pseudos christs et les pseudos prophètes qui peuvent égarer même ceux qui croient. Qu’annoncent-ils ces pseudos christs et ces pseudos prophète? On ne sait pas.

En tous cas le Christ, le nôtre qu’on appelle Jésus n’annonce pas que demain tout ira mieux comme par enchantement. Mais il annonce que quelque chose vient, que quelque chose est même déjà là,   à l’oeuvre au milieu de ces effondrements et de ces violences.

Il dit que d’abord, d’abord il faut que la bonne nouvelle de l’Evangile soit proclamée à toutes les nations, en paroles et en actes. J’entends ce « d’abord » pas dans le sens du temps, mais dans le sens de ce qui « prend de l’importance », de ce qui ressortira de tout cela. 

Jésus dit surtout que toutes ces détresses ne sont pas une fin mais un début, douloureux comme les contractions d’un accouchement qui n’est pas sous anesthésie.

Mais comme un accouchement il n’y a pas de retour en arrière possible, et c’est pour aller vers la vie, une vie encore inconnue bien sûr, parce que c’est le propre de toute naissance. La douleur de l’enfantement n’est pas pour rien. Certainement  pas.

Maintenant : le figuier

En reprenant les images d’anciennes prophéties, Jésus nous dit donc que l’effondrement n’est pas la fin, mais un commencement, comme une nouvelle création, comme une résurrection qui par définition, n’est pas un retour en arrière/ mais l’irruption du nouveau/ après une rupture.

Evidemment… on ne peut pas imaginer ce nouveau qui advient. Pas plus qu’un enfant qui vient au monde ne peut imaginer sa vie devant lui. Et ses parents pas davantage.

Avant d’en venir à sa Parole comme racine, Jésus nous donne l’exemple du figuier quasi comme une posture à adopter pour ce temps. Ce temps d’entre deux où ce qui a été ne sera plus et ce qui vient n’est pas encore, et ce qui est là, est difficile.

Le figuier s’adapte à des terrains très différents, il se plante bien puis il dresse ses jeunes pousses vers le ciel.  A cause de cela, le figuier peut donc être symbole d’une espérance qui sait s’adapter et se fortifier en toutes circonstances, une espérance que je dirais increvable, coriace, obstinée.

Quand nous sommes accablés, regardons un figuier au printemps, ou imaginons le si on n’en a pas sous les yeux ou si ce n’est plus la saison. Et le printemps, c’est justement aujourd’hui, maintenant ;dans ce temps de crise mondiale sous coronavirus, c’est justement le temps des jeunes feuilles aux branches des figuiers. C’est le temps d’un entre-deux. Et Jésus ne va pas plus loin.  Juste il nous appelle à veiller pour ce temps de l’entre-deux où l’on ne peut plus revenir en arrière et où il est inutile de courir en avant.

Les feuilles tendres du figuier ne disent pas grand-chose : seulement que l’été va venir avec des fruits et Jésus nous appelle à vivre intensément ce temps de la promesse seulement. Par expériences, on se méfie des promesses parce qu’en général elles déçoivent

Àsupposer que ceux qui ont promis étaient sincères, ils ont voulu se croire souvent plus puissants que leurs capacités ou plus puissants simplement que la réalité.

Trop souvent d’ailleurs on confond le vœu et la promesse. Un vœu, ce n’est pas une promesse, même un vœu sincère…. Une promesse engage, pas seulement celui ou celle qui la reçoit mais aussi celui ou celle qui la donne.

Dans la bible le vœu est une initiative de l’humain et peut le mettre en danger… il y a même (dans la bible) des tas d’avertissements pour ne pas utiliser le vœu n’importe comment.

La promesse c’est autre chose. Dans la bible la promesse est initiative de Dieu. Et c’est d’abord et avant tout, c’est d’abord et malgré tout, engagement de Sa présence.

« Dieu », le « Vivant » vient nous saisir là où l’on en est, il fait avec ce que nous sommes, pour tracer un chemin d’avenir, pour le dégager ou pour le redresser quand nécessaire. Et les exemples sont multiples au moins… depuis Abraham jusqu’aux disciples d’Emmaüs.

Dans la langue coréenne le mot « promesse » contient le mot « rendez-vous », et c’est bien de cela dont il s’agit dans la bible. Un rendez-vous qu’on ne peut ni connaître ni programmer mais qu’on ne doit pas… redouter. 

Dans la bible, les exemples sont nombreux où Dieu a donné rendez-vous à un homme ou à un peuple : ce n’était pas forcément facile, parfois même ce fut déroutant, mais c’était toujours pour la justice et la libération de la vie.

En attendant : s’adapter, ni se résigner ni extrapoler. Et Jésus nous donne un outil d’adaptation, un seul : sa Parole. Si on était des figuiers, sa Parole serait la sève.

Sa Parole pour pouvoir veiller parce qu’Il nous donne rendez-vous aussi sûrement qu’on va sortir un jour du confinement, mais aussi sûrement qu’on ne peut rien projeter en événement sur le futur. On est seulement appelé à préparer notre énergie, notre réflexion et notre courage pour ce qui vient, et pour agir dans ce qui vient… Se préparer s’appelle « veiller » et ça ne se fait pas par des gestes héroïques mais par des gestes quotidiens….

S’occuper de la maison

...comme s’occuper d’une maison. C’est cela veiller nous dit Jésus s’occuper de la maison, de là où on habite, sachant qu’on n’est pas les maîtres du lieu.

Veiller ce n’est pas du stress c’est faire ce qui est à faire avec confiance, d’après l’exemple de l’évangile. L’exemple du maître qui part en voyage en confiant sa maison aux bons soins de ses serviteurs, c’est un exemple qui fait parabole autant que le figuier.

Veiller c’est une action modeste, veiller c’est prendre soin de la maison et c’est d’abord une façon de vivre et de travailler en équipe, à chacun sa tâche. Et donc, ça va de soi, la tâche du gardien de la porte c’est de veiller. Mais pas de verrou, de la vigilance. Pas de crispation mais de l’attention. En fait, chacun participe à la veille, à sa façon.

Le gardien de la porte peut veiller parce que les autres à l’intérieur de la maison, s’occupent de maintenir/ le circuit de la vie. Et ceux à l’intérieur de la maison ont besoin du veilleur pour travailler sans crainte, et adapter leurs tâches à ce que le veilleur repère, distingue, annonce.

Dans cet exemple de Jésus, la maison bien sûr c’est plus large que le chez soi, c’est le chez nous, celui du monde. C’est la maison commune. Une maison qui dépasse le confinement de chez soi.

Aujourd’hui pendant le coronavirus, il nous est demandé de veiller sur nos gestes quotidiens qui peuvent avoir des conséquences sur la maison commune, sur tous ceux qui habitent cette maison.  Mais avant le coronavirus, c’était déjà l’appel de quelques veilleurs quand ils disaient :

  • nos gestes quotidiens ont des conséquences dans la maison commune y compris au bout de la terre.
  • L’économie locale a des conséquences sur l’économie globale. Et la mondialisation a des impacts sur le local.

Aujourd’hui ça devient palpable. Les veilleurs l’avaient dit, maintenant on se réveille. Tous ensemble, on se réveille dans la même fragilité.  Au près comme au loin. La nouveauté c’est le « tous ensemble » dans la même fragilité, en même temps.

Et ce temps sous virus nous réveille non seulement sur notre fragilité mais aussi sur tous les dysfonctionnements sociaux qui au pire étaient maquillés par des discours intelligents, au mieux s’enkystaient dans des débats sans résolution.

Dans sa parabole, Jésus dit … que veiller n’est pas un appel à l’insomnie, à ne plus dormir mais c’est un appel à ne pas nous endormir, à ne pas nous appesantir.

Je ne sais pas jusqu’où faut créditer ces paroles de Jésus quand il dit : « cette génération ne passera pas que tout cela n’arrive, le ciel et la terre passeront mes paroles ne passeront pas ».

Je crois que c’est une parole apocalyptique dans le sens étymologique du mot c’est-à-dire une « révélation », pas une parole catastrophique. Cette parole de Jésus ne peut qu’être dite et comprise dans un présent. Chaque génération peut la prendre pour elle dans SON présent. Nous aussi maintenant. Et ce n’est pas non plus une parole pour quelques élus.

Ce que je vous dis je le dis à tous dit Jésus : veillez. Si la maison tout entière s’organise pour veiller, alors quand le nouveau viendra, on ne sera pas surpris comme on a pu l’être par la catastrophe, on sera prêt à habiter ce nouveau, on sera disponible et plein d’élan pour cette nouvelle façon de vivre entre nous et avec Dieu.

En attendant, pour tenir simplement, regardons bien comment s’ouvrent les jeunes feuilles au figuier… 

Amen

Cantique 3 : « O Seigneur maître du temps » strophes 1 & 3

O Seigneur, maître du temps

Viens et vois l’homme impatient
Sois celui qui vient freiner sa course
Et apaiser son tourment.
Mille années, comme une vie
Sont comme une heure de la nuit,
Apprends-nous à bien compter nos jours,
À recevoir ton amour.

 

Refrain

Fais de ma vie une mélodie,
Que ta parole aiguille mes pas, vers toi
Que ton amour révèle aujourd’hui,
Le serviteur, que par toi, je suis
O Seigneur, prince innocent
Viens et vois l’homme insolent
Qui détruit à petit feu la terre
Mais qu’a-t-il fait de ses frères ?
Chaque jour mille merveilles
Eblouissent les anxieux
Apprends-nous à reprendre la veille
Le  combat mélodieux

 

REFRAIN

Fais de ma vie une mélodie,
Que ta parole aiguille mes pas, vers toi
Que ton amour révèle aujourd’hui,
Le serviteur, que par toi, je suis

Paroles et musique : Joël Dahan                 Arrangement : Eric Galia

 

 

Prière d’intercession

Avant de nous quitter pour aujourd’hui, je nous invite à unir nos espérances dans cette prière d’intercession
Seigneur,
Apprends-nous à aimer le ciel pour que nous reste la terre
Enseigne-nous à les garder ensemble,
A mettre autant de force dans notre foi
Que dans notre intelligence,
A nous investir autant dans notre prière
Que dans notre action.
SEIGNEUR, permets-nous de voir ce monde dans ta perspective :
De reconnaître la fragilité de notre vie
Et de tout ce qui nous paraît important.
Accorde-nous d’apprécier les gestes d’amour et de fraternité
Souvent cachés.

Donne-nous la force de dénoncer
Les paroles vides
Et les promesses mensongères
Et la force d’être solidaires de celles et ceux qui souffrent de l’injustice.
SEIGNEUR, ouvre nos yeux
Pour qu’ils aient ton regard
Non seulement pour photographier ce qui est
Mais pour découvrir ce qui est possible,
Non seulement pour regarder
Mais pour mettre en mouvement,
Non seulement pour suivre les événements
Mais pour les voir venir.
SEIGNEUR apprends nous à aimer le ciel
Pour que nous reste la terre
Et enseigne nous à les regarder ensemble

Prière du pasteur Yo Ludwig

Nous unissons nos voix pour dire ensemble,

NOTRE PERE ... 

Envoi & Bénédiction

À la fin de notre culte, rendons grâce à Dieu et recevons sa bénédiction :

Pour tout ce que Dieu peut faire en nous
Pour tout ce que Dieu peut faire sans nous
Rendons grâce à Dieu
Pour tous ceux et celles en qui Christ vivait avant nous
Pour tous ceux et celles en qui Christ vit à côté de nous
Rendons grâce à Dieu
Dieu, le Dieu de tendresse qui a levé Jésus d’entre les morts
Fait lever en nous ce qui est mort
Et nous conduit à la vie !
Allons dans sa paix

Musique « Des cieux vers nous s’avance… »

Pasteur Solange Weiss
Merci à Léa Déaux pour son aide technique et montage de ce culte-video

 

[1] Extraits adaptés de prière de Francine Carillo dans TRACES VIVVES p.22

[2] Inspiré par Ps 119,147