L’Église Protestante Unie a demandé aux conseils presbytéraux, puis aux synodes régionaux de novembre de débattre et de formuler un avis sur la bénédiction. « Évangéliser, c’est bénir », écrit Laurent Schlumberger, président de cette Église, c’est étymologiquement dire du bien, c’est « porter une parole bonne et féconde, annoncer une bonne nouvelle qui fait vivre ».

 

Il est important que les membres de notre communauté (EPUMA) s’expriment également sur ce thème, sur cette action, sur cette parole qui vient de Dieu. Qu’est-ce que la bénédiction pour chacun de nous ? Quel besoin avons-nous de demander à Dieu de nous bénir ? Que ressentons-nous lorsque nous recevons cette bénédiction ? De qui vient-elle ? De Dieu ? Du pasteur ? D’un ami ou d’un tiers ? Et si oui, au nom de qui ? Avec quels gestes bénit-on ? Doit-on, peut-on bénir des hommes ou des femmes dont on désapprouve l’action ? Le 25 mai dernier nous avons entamé une large réflexion sur le sujet au Centre œcuménique de Jacou. Nous espérons bien la poursuivre en septembre ou octobre prochain (avant le synode régional). Nous ferons remonter ensuite au Conseil presbytéral l’avis (les avis ?) des secteurs de l'EPUMA.

 

Auteur : Michel Graf