Voilà une lourde tâche que d’annoncer Pâques en ce mois d’avril. Virus, guerres, nationalismes, pauvretés, misères, famines, écologie, rien ne va plus sur notre belle planète. Et c’est dans ce contexte anxiogène qu’il faut annoncer la résurrection du Christ, cet homme livré pour nous, pour nous racheter, nous libérer, nous relever.
Depuis la fenêtre de mon bureau le soleil entre, les oiseaux chantent, les pivoines s’épanouissent… le printemps est là ! Quand je vois l’œuvre de Dieu, qu’il pleuve ou qu’il fasse beau, je ne peux pas me résoudre à l’idée d’avoir été abandonné, ce que toutes les catastrophes qui nous entourent laisseraient croire.
Mais au fond de ce tunnel humain, la sombre part de notre humanité, il y a une lumière divine. Dans la résurrection du Christ, il y a toute une humanité qui aspire à changer le monde. Nous ne pouvons pas et ne devons pas nous résoudre au mal. Nous devons témoigner chaque jour, sans relâche que Christ est ressuscité pour nous, pour nous permettre d’avancer librement et sereinement dans sa lumière.
Le Christ est ressuscité pour que nous sortions de nos enfermements, de nos rejets des autres, de nos jugements et le seul chemin que nous montre le Christ est celui de l’amour, du pardon qui reconstruit la vie et redonne la paix : L'amour malgré tout... pas en paroles mais en actes !
Nicolas Boutié (Informateur régional, rédacteur du CEP)
